Découverte majeure : la graisse viscérale comme un indicateur clé du risque cardiovasculaire (CV) chez les personnes vivant avec un diabète de type 1 (DT1).
Tout comme le reste de la population générale, les personnes vivant avec un DT1 sont confrontées au surpoids et à l’obésité, facteurs de risque CV.
Cependant, la graisse viscérale, logée autour des organes internes et connue pour ses effets néfastes sur la santé cardiovasculaire et métabolique, mérite une attention particulière dans cette population.
L’objectif de cette étude, menée auprès de 1 482 participants de la cohorte SFDT1, était d’évaluer le risque CV à 10 ans selon deux indicateurs :
- L’indice de masse corporelle (IMC)
- Le rapport périmètre abdominal / taille (waist-to-height ratio, WHtR), marqueur de la graisse viscérale
💡 Quelques résultats marquants :
Chez les personnes vivant avec un DT1 en prévention cardiovasculaire primaire, la graisse viscérale apparaît comme un marqueur plus robuste du risque CV que le simple statut de surpoids ou d’obésité
Cela se retrouve aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
En particulier, un rapport périmètre abdominal / taille ≥ 0,5 est associé à une proportion significativement plus importante de patients à risque cardiovasculaire élevé.
Ces résultats invitent à intégrer plus largement l’évaluation de la graisse viscérale dans les stratégies de prévention cardiovasculaire chez les DT1.
Retrouvez ce passionnant travail mené par le Dr Laurence SALLE, endocrinologue à Limoges, en collaboration avec l’équipe SFDT1, vient de paraître dans la revue Cardiovascular Diabetology : https://shorturl.at/fdFPa
Co-auteurs de la publication : Jean-Baptiste JULLA, Guy Fagherazzi, Pierre Gourdy, Erika Bezerra Parente, Hélène Hanaire, Sopio Tatulashvili, Emmanuel Disse, Sylvia Franc, Samy Hadjadj, Etienne Larger, Caroline Sanz, Patricia Vaduva, René Valero, Amélie Bonnefond, Emmanuel Cosson, Gloria Aguayo, Jean-Pierre Riveline on behalf of the SFDT1 group
