PMP Emmanuel Cosson - Inégalités entre les sexes et DT1

𝐏𝐢𝐭𝐜𝐡 𝐌𝐲 𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐜𝐭 – 𝐄𝐭 𝐬𝐢 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐟𝐥𝐮𝐞𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞́𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐚𝐫𝐝𝐢𝐨𝐯𝐚𝐬𝐜𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐮𝐧 𝐝𝐢𝐚𝐛𝐞̀𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐲𝐩𝐞 𝟏 ?

Dans ce nouvel épisode de Pitch My Project, le Pr Emmanuel Cosson, professeur en diabétologie et endocrinologie à l’hôpital d' Avicenne et de Jean Verdier présente une étude conjointe entre la France et l’Allemagne portant sur les différences entre les sexes dans la prévention cardiovasculaire chez les personnes vivant avec un diabète de type 1.

Cette étude part d’un double constat :
- Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité chez les personnes vivant avec un diabète de type 1.
- Les femmes et les hommes peuvent présenter des profils de risque différents, mais ces différences sont encore peu prises en compte dans la prévention.

L’objectif de l’étude :
Comparer la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire chez les femmes et les hommes adultes vivant avec un diabète de type 1, sans antécédent cardiovasculaire, dans deux grandes cohortes européennes : la cohorte allemande DPV et la cohorte française SFDT1.

Les données analysées :
- 2 657 participants issus du registre DPV (Allemagne)
- 1 172 participants issus de la cohorte SFDT1 (France)

Ce que l’étude révèle :
1️⃣ Le profil de risque cardiovasculaire est globalement similaire chez les hommes et les femmes, avec chez les femmes une tendance à présenter une tension artérielle légèrement plus basse.

2️⃣ Une différence dans les pratiques de prise en charge est observée : en France, les traitements néphroprotecteurs, tels que les statines ou les inhibiteurs du système rénine-angiotensine, sont plus largement prescrits, témoignant d’une attention particulière portée à la prévention cardiovasculaire..

3️⃣ Enfin, la prise en compte du sexe et des stratégies de prévention permettrait de mieux cibler les interventions et ainsi d’améliorer la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire.

Merci au Pr Cosson et à l’ensemble des équipes du réseau SFDT1 et du registre DPV pour cette recherche essentielle qui ouvre la voie à une prise en charge plus ciblée.

Retrouvez l’interview intégrale ici : https://shorturl.at/VhV3V
Lire la publication complète : https://shorturl.at/mXfXE